Les #jardins de #Babylone (supposés être situés sur la rive Est de l’ #Euphrate en #Irak) sont l’une des #Sept #Merveilles du Monde #Antique. Ces jardins inspirèrent plusieurs auteurs grecs et romains antiques. L’histoire de leur construction relatée, en premier, par l’ambassadeur grec #Megastènes (340 – 280 av .J.-C) puis par le prêtre babylonien #Bérose stipule que ces jardins #suspendus firent édifiés par # roi de l’empire néo-babylonien (civilisation «mésopotamienne) entre 604 et 562 av. J.-C., pour rappeler à son épouse Amytis de #Médie son pays natal et ses montagnes vertes. Mystérieusement, les jardins de Babylone ne firent pas mentionnés dans les annales babyloniennes, les tablettes du temps de Nabuchodonosor II mentionnèrent seulement son palais et la ville.
Ceci dit, jusqu’au jour d’aujourd’hui le mystère plane encore sur ces jardins. En effet, contrairement aux autres monuments antiques de la ville comme la Tour de #Babel ou les palais royaux, que les #archéologues ont pu dévoiler, les jardins de Babylone restent introuvable dans leur localisation cités dans les écrits antiques. Alors que certains archéologues remettent en question l’existence des jardins de Babylone qui ne seraient qu’un #mythe issu de l’imagination des auteurs antiques, d’autres estiment qu’ils sont situés dans un autre endroit de la ville.
Parmi les descriptions les plus antiques, celle de de Philon de Byzance, qui daterait du IIIème siècle av. J-C:
« Le Jardin appelé « suspendu » est cultivé en en l’air: ses plantes se trouvent au dessus du sol ; avec les racines des arbres, il forme un toit au dessus de la terre labourable. En effet des colonnes de pierre le supportent et toute la partie qui est sous terre est construite avec des piliers taillés. (…) Au-dessus, on répand, sur une grande épaisseur, beaucoup de terre et des plantes à larges feuilles, et les arbres les plus souvent cultivé dans les Jardins y poussent, ainsi que toute sorte de fleurs très variées, bref tout ce qui est très agréable à regarder et réjouit les sens. Des canalisations conduisent les eaux depuis le haut : tantôt elles s’élancent et s’écoulent en suivant tout droit la pente, tantôt on les contraint à remonter en spirales, à l’aide des mécanismes qui la font courir autour de l’hélice des machines ; les eaux, élevés dans de grandes et nombreuses fontaines, arrosent le Jardin tout entier, imprégnant les racines des plantes en profondeur et maintenant humide la terre ; de là vient, selon toute vraisemblance, que l’herbe est toujours verte (…) C’est un ouvrage qui procure du plaisir royal, et tout à fait opposé à la nature puisqu’il suspend les fruits de la terre au-dessus de la tête de ceux qui le contemplent.. »
En attendant que l’ #archéologie tranche la question de leur existence ou non, les jardins de Babylone continuent à alimenter l’imagination des #paysagistes.
Sources :
http://www.lemondeantique.org/
http://www.septmerveillesdumonde.com/
Photo : œuvre du peintre Martin van Heemskerck XVIème siècle